Se battre et combattre : signe d’attentisme ?
Deux actions que l’on ne comprend pas toujours tellement on attend que, comme dans les contes de fées, tout arrive par enchantement ce qui désenchante et désillusionne car l’essentiel a été oublié : on est acteur principal dans sa vie. On peut être bon acteur, moyen ou mauvais.
Il ne faut voir là rien de péjoratif, simplement un constat nécessaire pour évoluer, faire avancer sa vie, ses projets et, avec discernement, mettre de son côté les chances de réaliser ses espérances.
Se battre ! Il est toujours difficile de définir la manière de le faire. Don Quichotte s’est battu contre des moulins à vent, ce qui représente l’irréalité de et dans l’action.
La plupart du temps, on vitupère contre ce qui arrive, ce que l’on vit ou subit. La réaction est normale, mais elle ne doit pas durer. Ensuite de cette réaction, on s’ingénie à imaginer toutes sortes de moyens pour « faire payer » l’auteur de ce qui nous échoit. Réaction encore normale, cependant elle n’intègre pas que notre propre mal peut en être augmenté. Nous oublions dans ces moments, notre propre but ; la douleur, la désillusion ou le désespoir étant si forts qu’ils nous font vaciller intérieurement. Nous en perdons nos moyens et ne sommes plus dans la lucidité, on se bat inutilement épuisant nos forces et notre mental qui se désagrégé petit à petit.
Plus notre colère désillusionnée nous porte, moins nous retrouvons la faculté de raison et donc la capacité d’action utile, celle qui donnera de bons fruits. Combattre ! Un mot si fort que l’on omet de l’explorer dans ses possibilités. Combattre ! Oui mais contre qui ? Contre quoi ? Pour finir sur un « comment »…ou sur un « je m’en fiche » !