Les pensées dans la philosophie Orientale


Notre esprit crée sans cesse des pensées, l’esprit n’étant pas immobile mais, bien au contraire, d’une grande vélocité par le flot de pensées qui se déverse à chaque instant. Dans les enseignements ésotériques, les pensées sont considérées comme un fluide subtil voguant dans l’éther. Elles relèvent du « volatil », du non palpable.

La philosophie orientale considère que les pensées ont une influence et trouvent, à un moment donné, une concrétisation dans le monde temporel. Sauf que l’on ne peut en mesurer ni le moment ni l’impact. Les pensées répétitives du même sens forment un agrégat, c’est-à-dire une accumulation de matière inorganique, immatérielle qui se projettent ; il est à retenir ce que Lavoisier a émis comme évidence : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme, rejoignant l’optique de la pensée orientale bien plus ancienne.

Comment, pourquoi, quand sont donc les interrogations que l’on doit avoir au regard des pensées. Cependant, il est à retenir un autre aspect des pensées : celui de leur agrégat : elles s’accumulent en prenant de plus en plus de force en soi, provoquant soit un excès d’optimisme, d’idéalisation ou bien les effets inverses : négativité, doute, angoisse, peur, déprime, colère, désir, fantasme, imaginaire ou pire.

Lorsque l’on traverse une période faste, les pensées continuent leur train de vie mais sans grande force ni incidence sur soi. Elles voguent dans « l’espace » éthérique. Toutefois, comme nous nageons dans le bonheur, nous ne prêtons pas attention à leur éclosion. Notre inattention à ces pensées heureuses font que nous les laissons « dériver », nous ne les gardons pas pour nous-mêmes. Elles peuvent dans ce cas flotter vers d’autres personnes. En parallèle, il est intéressant de noter que dans le cadre de notre vie ensoleillée de bonheur nous sommes moins dans l’attention concrète à ce que nous vivons, ce qui a terme et concomitamment à l’émission de nos pensées, nous tend à nous faire évoluer vers une passe difficile. Il s’agit d’un manque de vigilance  » subtile  » à notre esprit.

Ce même cheminement se produit pour les pensées néfastes, celles emplies des doutes, des peurs, des angoisses…La plupart du temps, ces pensées prennent le dessus nous désarmant au fur et à mesure du poids de leur emprise. Nos propres questionnements ou attentes attisent très largement leur propension. Il nous arrive, quand nous sommes dans l’émission de ces pensées, d’alterner avec des périodes plus calmes ou moins véhémentes intérieurement. Ainsi, par exemple :  » s’il revient, je le jette  » suivi très rapidement de  » il me manque  » marquant la contradiction (celle-ci peut être cause de retard dans les annonces de voyant). Il en

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